Le Luberon et la Chaine des Côtes, un petit coin de Provence bourré de charme !
Je vous emmène dans le Sud Est de la France, dans le Luberon. Vous découvrirez cette vallée merveilleuse regorgeant de petits village pittoresques de la Provence et franchirez une sympathique colline répondant au doux nom de « Chaîne des Côtes ».
Donc pour ceux qui sont nuls en géographie, nous sommes dans ce petit coin de France appelé le Luberon, et qui se trouve dans le Sud Est de la France, à l’Est de Cavaillon et au Nord de Marseille. La vallée du Luberon est connue pour être un petit paradis où les riches citadins disposent de magnifiques villas pour se reposer de leur stressante vie quotidienne. Et il est vrai que l’on observe là-bas de splendides demeures cachées entre champs d’oliviers et forêts de pins.
L’objectif du jour est de parcourir le sud de la vallée du Luberon, à flanc de colline, pour en visiter les plus beau villages. Nous descendrons ensuite un peu au Sud pour traverser la Chaine des Côtes.
Notre périple débute à Opède le Vieux.
En arrivant sur le site vous serez obligé de vous garer sur le parking aménagé en contre bas du village. Après avoir payé votre dû, vous partirez sur un chemin très agréable à l’ombre des chênes. La marche jusqu’au village n’est pas longue, et très agréable.
En chemin vous tomberez sur une grand terrasse aménagée : l’aire de battage de Ste Cécile. Cette plateforme recouverte de dalles en pierre servait aux temps anciens aux villageois pour battre le blé après la moisson. Ce système de battage, ou plutôt de dépiquage, consistait à séparer le grain de son support en frappant les épis de blés ou en roulant dessus pour presser et écraser les gerbes. Les grains récupérés sur l’aire étaient ensuite ventilés. La paille brassée était rassemblé en meules et stockée dans les greniers.
De cet endroit vous avez une superbe vue sur le village :
En poursuivant votre route vous arrivez sur la place principale.
Là se trouve le charmant restaurant « Le Petit Café » (Tel : 04 90 76 74 01) avec une splendide terrasse où il fait bon se restaurer à l’ombre.
Je n’ai pas testé le resto mais à en croire ce qu’en disent les convives sur TripAdvisor, ça a l’air très bien !
Au printemps les façades des immeubles sont couvertes de roses, un vrai bonheur visuel.
Pour visiter le village médiéval, il faut ensuite se faire croquer par l’immeuble situé à droite de la place…
On découvre juste derrière un dédale de petites rues au charme incroyable.
Et l’on monte dans ces rues pavées jusqu’au sommet pour découvrir la chapelle et la citadelle.
La balade est très agréable. Protégé par la végétation vous ne souffrirez pas de la chaleur !
La particularité du village tient en ses rues pavées, autrement appelées calades.
Celles-ci ont été rénovées pour permettre aux visiteurs de mieux appréhender le décor d’époque et la vie du bourg au Moyen Age. Les pavés permettaient de supporter le poids des charrettes et ne pas laisser les infiltrations des eaux de pluie raviner les voies d’accès.
Calader une rue consiste à enfoncer les pierres récupérées dans le sol de façon à laisser ressortir le coté le plus plat de la pierre. Un caniveau se trouve au centre de la rue pour évacuer les eaux de pluie. La hauteur de la marche est adaptée au pas des bêtes de somme, d’où son nom de « pas d’âne ».
Arrivé au sommet on découvre la Collégiale du XIIe siècle.
Les ruines du châteaux sont en restauration et inaccessibles au public.
Mais la vue depuis le sommet de la colline est splendide !
Les structures villageoises intra-muros d’Oppède sont établies au début du Moyen Age. Possédé d’abord par divers seigneurs, le village devient la propriété du Pape en 1274. Lorsque les papes siègent à Avignon, le modeste village devient un bourg important rivalisant avec Apt et Cavaillon toutes proches. 900 habitants séjournent ici au XIVe siècle.
On reprend ensuite les ruelles pavées pour redescendre au village. Je vous conseille de ne pas prendre le même chemin qu’à l’aller. En descendant vous trouverez un petit chemin pavé qui part sur la droite. N’hésitez pas à l’emprunter et à vous partir dans ce dédale de rues. Aucun risque que vous vous perdiez, vous arriverez forcément en bas de la colline sur la place du village.
A la fin de la descente on retombe donc sur la place principale du village pour rejoindre ensuite le parking.
En repartant on profitera une dernière fois de la vue depuis les jardins et les oliviers.
Une fois la moto récupérée, direction Menerbes sur une charmante petite route qui sillonne dans la forêt.
Le village apparaît au détour d’un virage…
Village de tradition agricole et viticole, il doit également une partie de son dynamisme à une activité industrielle liée à l’extraction et au travail de la pierre. Ménerbes dispose d’un riche patrimoine architectural. Dès le début du XXèmesiècle, de nombreux peintres et écrivains ont donné au village une identité artistique prédominante qui perdure aujourd’hui dans les diverses actions culturelles du village.
On arrive sur une place où il y a un parking. Perso j’ai réalisé cette balade fin avril, et par conséquent il n’y avait que peu de touristes. J’ai donc pu m’aventurer sur ma moto jusqu’au bout du village sans problème. Nul doute qu’en période estivale le flot de touriste doit vous empêcher de réaliser cela. Il faut donc laisser votre moto sur le parking et partir à pied. La balade n’est pas longue, et très agréable.
Le village est situé au sommet d’une colline et offre une splendide vue sur la campagne environnante.
En prenant la petit rue qui monte on arrive au sommet de la colline où se trouve la mairie.
La vue sur la vallée est superbe !
Tout au bout se trouve l’église du village, qui était fermée lors de ma venue dans ce petit coin de paradis.
On redescend ensuite jusqu’au village…
Notre périple se poursuit en direction du village de Lacoste.
Le nom de Lacoste n’a rien à voir avec le crocodile bien connu !
On trouve les premières traces historiques du premier « castrum de Costae » (castrum = lieu fortifié) dès 1038. Son nom est dérivé de costa (côte en latin). Les seigneurs qui le firent construire furent Robert et Farald Varacon. Leurs cousins, les Agoult-Simiane en prirent possession à la fin du XIe siècle. Le village sera détruit suites à une grande période de luttes et de guerre au XVIe siècle.
Le village dévasté sera reconstruit petit à petit au cours du XVIIe siècle. A son décès la propriétaire des lieux Isabelle de Simienne laissera le village et ses terres en héritage à Gaspard François de Sade. La destinée du village sera ensuite liée à la famille du célèbre marquis qui y séjournera durant les épisodes les plus houleuses de sa vie. Le marquis y séjourna de 1769 à 1772, entre le scandale d’Arcueil et celui de Marseille, puis après celui-ci et sa fuite en Italie. Il s’y réfugia jusqu’à son incarcération au donjon de Vincennes en 1777. Évadé lors de son transfert à Aix, il s’y réfugiera une dernière fois du 16 juillet au 7 septembre 1778 avant d’être reconduit à Vincennes.
En 1792, le château est pillé. Criblé de dettes, Louis Sade vend son château et ses terres à Rovère, député du Vaucluse, qui, victime du coup d’Etat du 18 fructidor, sera déporté en Guyane et mourra en 1798. Le 29 juin 1816, maître André rédige l’acte de vente du château en ruine de Lacoste au sieur Pierre Grégoire, menuisier et agriculteur. (Source : Wikipédia)
En 1952, André Bouer, professeur des collèges, en devient propriétaire et se consacre alors à sa restauration.
Le 21 août 1992, le château est inscrit au titre des monuments historiques.
Pierre Cardin achète le château en 2001 et contribue à sa restauration ainsi qu’à la redynamisation de l’activité du village.
Au loin on voit notre destination suivante : Bonnieux
La brasserie « Les Terrasses » est un endroit idéal pour se restaurer et profiter de la vue sur la vallée.
C’est pas de la haute gastronomie, le service peut être un peu long, surtout en été, mais la vue est très agréable !
Réservation obligatoire si vous voulez être en terrasse en période estivale : 04 90 75 99 77
Nous reprenons la route pour filer en direction du sud par la magnifique D943 en direction de Lourmarin
Lourmarin est un charmant village touristique. Son centre ville est piéton mais vous pouvez vous garer sur les contre allées pour le visiter.
On observe notamment une curieuse fontaine…
Vous pouvez également visiter le château !
Nous repartons ensuite en direction de Cadenet
Sur notre route se trouve l’Abbaye de Silvacane que je vous invite chaudement à visiter !
Cette abbaye cistercienne offre des volumes, des effets de lumières, une ambiance vraiment très agréables. On se sent vraiment en paix dans cet endroit, et il fait bon y passer quelques moments loin de l’agitation de l’extérieur. On peut y observer de magnifiques volumes et des effets de lumière extraordinaires au travers des vitraux.
Les voutes en berceau brisé donnent également une acoustique particulière à ce lieu.
Le cloitre est superbe…
…tout comme la grande salle.
Je vous invite chaudement à visiter ce lieu !
Tous les renseignements : c’est ici !
La fin de notre périple nous emmène sur la D67A :
Cette petite départementale sillonne au milieu d’une vallée sauvage pour nous emmener au sommet d’une magnifique colline offrant de superbe points de vue sur ce petit coin de France.
On prendra soin au col de tourner à droite pour faire un petit aller et retour au sommet de la colline afin d’observer la vue sur la campagne environnante.
On redescend ensuite sur le village de Lambesc, qui marque la fin de ce roadbook provençal, et nous accueille avec une haie de platanes très caractéristique de la région.
Voilà, fin du voyage, n’hésitez pas à me contacter si vous désirez de plus amples renseignements sur cet itinéraire.
Et si google maps nous dit qu’il faut 1h30 pour faire ce périple, il en faut bien plus en réalité quand on prend le temps de visiter tous les villages et lieux touristiques qui se trouvent dans ce petit coin de paradis provençal !
CLIQUEZ ICI POUR VISUALISER LE ROADBOOK !
Pour transformer les liens GoogleMaps ci-dessous et les intégrer dans votre GPS c’est très simple !
Suivez donc les étapes suivantes :
1- Téléchargez ITN Converter
2- Copiez l’URL de GoogleMaps
3- « Ouvrir fichier » et coller l’URL en modifiant le lien Googlemaps dans le format de votre GPS
C’est simple, rapide, et cela vous permettra donc de vivre une expérience sympathique sur ces routes magnifiques !
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