Est-il vraiment nécéssaire de vous dire où se trouvent Marseille et Aix en Provence ?
Je ne pense pas… m’enfin on ne sait jamais ! On débute donc cette magnifique balade au Sud Est de la France, quasiment au bord de la Méditerranée. La carte ci-dessous vous montre en gros le chemin que nous allons emprunter de Gemenos jusqu’à Jouques. Cette magnifique balade se trouve dans l’arrière pays de la cité phocéenne et remonte un peu plus au Nord (mais pas trop) par le Massif de la Ste Baume puis celui de la Montagne Ste Victoire. Cet itinéraire propose un savant mélange de routes en bon état incitant à prendre de l’angle à des vitesses inavouables, et de petites portions plutôt bucoliques où la contemplation du paysage sera votre principal souci.
Ce qui est certain c’est que vous en prendrez plein les yeux !
La première étape de ce périple est le franchissement du col de l’Espigoulier.
On part donc de la charmante ville de Gémenos pour filer en direction de la montagne.
On se dirige ensuite vers le col de l’Espigoulier… et d’entrée la signalisation nous informe que nous allons vivre un pur moment de bonheur.
La route du col est superbe !
Les courbes s’enchainent sur un revêtement au top. Le paysage est splendide mais l’on s’aperçoit rapidement que les motards et autres automobilistes n’en profitent guère. Ce lieu est en effet un spot bien connu des amateurs de sensations fortes. Lors de mon passage j’ai d’ailleurs vu une magnifique Mini à l’échappement libéré dont on entendait les accélérations et changements de rapport du bas de la vallée jusqu’en haut de la montagne.
Les traces sur la chaussée vous font comprendre qu’ici sévissent des as du volant… et du guidon !
Il faut cependant savoir raison garder car cette route est également un spot bien connu des amateurs de vélo ! Leur allure d’escargot et les embardées que font certains sur la route en plein effort peuvent vous surprendre si vous empruntez cette route à des vitesses que la morale et le code de la route réprouvent…
Vu d’en haut la route prend des allures de grand huit !
Arrivé au sommet on a une vue impressionnante sur Marseille et son arrière pays !
En passant de l’autre coté du col on découvre un magnifique panorama sur la vallée de Nans les Pins et Saint Zacharie vers laquelle nous poursuivons notre itinéraire.
Arrivé à Plan d’Aups vous pouvez vous garer et monter au site de la Ste Beaume.
Vous marcherez dans la forêt sur un chemin très agréable, puis grimper sur la colline.
Pour plus de renseignements : www.saintebaume.org
Après avoir vu la chapelle vous pouvez grimper davantage pour admirer la vue en haut de la montagne !
Notre périple nous emmène ensuite sur la D480 en direction de St Zacharie. Cette route est un pur bonheur !
Elle sillonne dans la forêt et vous offre des enchainements de petits virolos aussi nombreux que savoureux.
Arrivé à Saint Zacharie :
On emprunte une petite départementale viroleuse à souhait : la D85 en direction de Trets.
Cette petite route vous offre tout d’abord un superbe panorama sur la vallée de Saint Zacharie.
On passe ensuite le Pas de la Couelle, surnomé le petit galibier.
Quelques kilomètres après le col, vous trouverez une petite route dépourvue d’asphalte qui vous mène en haut de la colline jusqu’à l’Oratoire St Jean du Puy. Mieux vaut avoir un bon trail pour y accéder, mais cela doit passer aussi en moto « normale ». Je n’ai pas eu le temps d’y aller car je devais poursuivre ma route. J’y retournerai certainement un jour…
En attendant je poursuis ma route ne direction de Trets.
Et au détour d’un virage je tombe sur un superbe panorama sur la Montagne Ste Victoire !
Avant d’arriver à Trets je suis accueilli par un magnifique champs de fleurs !
Vivre le printemps, ses magnifiques couleurs et senteurs !
On rejoint Pourrières avec un superbe vue sur la montagne ste victoire
Après Pourrières on roule sur la D23, route de folie qui fût une étape du moto tour… et un spot bien connu des arssouilleurs locaux !
Inutile de préciser que l’on ne prend guère de photos dans un tel environnement.
On part ensuite à l’Est en longeant la Montagne Ste Victoire sur de petites routes en direction de Vauvenargues.
La route est un peu pourrie au début, mais j’en profite pour admirer le paysage, et particulièrement ce magnifique chêne qui trônait sur le bord de la route. J’en profite pour m’arrêter prendre quelques photos de cette oeuvre végétale millénaire, et pour discuter avec ce charmant couple de néerlandais qui prenaient une pause à l’ombre. C’est incroyable l’énergie que l’on ressent à cet endroit ! Nous avons échangé un p’tit moment au sujet de ce magnifique arbre, qui les impressionnait tout autant que moi !
Juste à coté un petit champ de thym sauvage en fleur vous offre des senteurs provençale et vous donne de l’énergie quand vous frottez ses branches entre vos mains.
Si le revêtement de la route n’est pas terrible, il vous permet de ralentir le rythme pour profiter du paysage magnifique qui s’offre à vous !
On arrive ensuite au Barrage de Bimont.
Mis en service en 1952, le barrage a été construit entre 1946 et 1951 par l’ingénieur Joseph Rigaud. Il retient les eaux de l’Infernet, issues du ruissellement de la face nord du massif de Sainte-Victoire. Il est cependant principalement alimenté par une conduite souterraine artificielle amenant l’eau du Verdon par le Canal de Provence. Cette conduite, la galerie de la Campane, d’une longueur de près de 5 km, a été agrandie en 1974 et autorise aujourd’hui un débit de 9 m3/s.
Il s’agit d’un barrage voûte à double courbure s’appuyant sur les rives. Il est constitué de 15 plots, et atteint une hauteur de 87,50 mètres pour une longueur en crête de 180 mètres. Son épaisseur est de 17,40 mètres au pied et de 4,30 mètres en crête, le volume total de béton est de 150 000 m3.
Le barrage permet l’alimentation en eau de plusieurs communes de la région aixoise et l’irrigation de 8 000 hectares. Il alimente également la zone industrielle de la vallée de l’Arc et la centrale thermique de Gardanne. Par ailleurs, il vient renforcer l’alimentation de Marseille. Le barrage alimente également une microcentrale électrique. Sa production énergétique demeure toutefois modeste avec 9 gigawattheures par an.
On retourne ensuite sur nos pas à Vauvenargues.
Cette petite ville est située sur le versant nord de la montagne Sainte Victoire. Son château comporte encore une salle d’armes datant de l’époque médiévale. On observe également deux pièces dont la décoration date du XVIIe siècle. Il est pendant plus de deux siècles la propriété de la famille de Clapiers, avant d’être vendu, après la Révolution, à la famille Isoard, proche de Lucien Bonaparte. En septembre 1958, il est acheté par Picasso, dans le parc duquel il est enterré aux côtés de Jacqueline Picasso. Le château est propriété des descendants de cette dernière.
Et on prend la départementale n°11. Cette route un peu défoncée au début, nous mène en direction de Joucques.
Après être sorti des reliefs, la route vous fait passer à l’ombre des chênes.
On arrive enfin sur les bords de la La Durance, et c’est la fin du voyage…
N’hésitez pas à me contacter si vous désirez des infos sur ce roadbook.
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C’est simple, rapide, et cela vous permettra donc de vivre une expérience sympathique sur ces routes magnifiques !
Bjr Nico , concernant le Col de l’Espigourlié est le traçé d’une course de côte ( Gemenos /Ste Beaume) d’ou les traces de pneus surprenante et quelquefois des pilotes qui s’entraînent illégalement ,ignorant les dangers . Voilou la bise .
Merci pour l’explication ! 😉
Magnifiques paysages, Nicolas. Pourrait -être une option pour WE des 21-22/4. A+
Bonjour Nico !
J’ai pris votre sortie pour balader le club Z3 France ! J’ai rajouté une étape pour finir sur St Maximin et déguster une bonne glace (chez le Quillé Glacier qui vient d’ouvrir une salle là-bas).
Merci pour ce roadbook, les gens sont bien motivés !
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