Cette balade figure dans le top 5 de mes plus belles virées moto !
Une virée incroyable réalisé au début du mois de septembre. La chaleur est encore bien présente en cet fin d’été. Je me suis donc dit qu’il serait peut-être bon de prendre un peu de hauteur. J’ai dès lors décidé d’aller chercher la fraîcheur en altitude. En effet quoi de mieux pour cela que de passer le Col du Noyer à 1664m, et d’aller visiter le site de Notre Dame de la Salette, situé à 1800m.
Cette balade fait 275km, et peut se faire sur une journée si vous faites des pauses et profitez de l’instant présent.
Voici deux cartes qui pourrons vous aider à mieux situer l’endroit où se trouve ce petit paradis. Cette balade vous emmène au Sud Est de la Drôme, et dans le département des Hautes Alpes.
Après avoir rejoins Serres on emprunte la D937 qui monte en direction de la station de ski de Superdévoluy.
Vue sur la Crête des Bergers, qui culmine à 2683m :
La D937 nous emmène en direction de Dévoluy
Arrivée au Col du Festre :
Vous trouverez au Col du Festre un bon endroit pour se restaurer ou simplement faire une pause en terrasse. Vous pourrez donc en profiter pour respirer l’air frais et préparer la suite du voyage : Maison du Col du Festre
Une bonne adresse également pour séjourner dans ce petit coin de paradis : Chambre d’Hôtes « L’Ancolie »
J’emprunte ensuite la D17 en direction de Dévoluy et du Col du Noyer.
Les paysages sont à couper le souffle dans ce coin, et la nature nous montre ce qu’elle a de plus beau !
En arrivant au passage du Col du Noyer, on se prend une grosse claque visuelle en passant de l’autre coté de la montagne !!
On redescend ensuite dans la vallée, en se dirigeant vers la N85 pour rejoindre Corps Notre Dame de la Salette, objectif du jour. Le panorama est toujours aussi beau. De plus la route est parfaite, et offre donc des sensations très agréables.
On arrive enfin à la retenu d’eau du Lac du Sautet :
Cap à l’Est une fois arrivé à Corps. On empreinte donc la fabuleuse D212 qui mène sur le site magnifique de Notre Dame de la Salette.
Cette superbe route offre en effet des paysages à couper le souffle !
On arrive enfin sur le site de Notre Dame de la Salette :
C’était l’objectif de la balade du jour. Non pour la symbolique du lieu, chère aux aficionados de la chose religieuse en général, et catholique en particulier, mais plutôt pour admirer le paysage depuis ce lieu haut perché. Il est en effet situé à 1800m d’altitude.
Le site est très fréquenté. On y voit en effet débarquer des bus remplis de pèlerins venu se recueillir sur ce lieu.
La légende veut que le samedi 19 septembre 1846, aux environs de quinze heures, sur une montagne proche du village de La Salette-Fallavaux, deux jeunes bergers, Mélanie Mathieu, âgée d’un peu moins de quinze ans, et Maximin Giraud, âgé de onze ans, voient apparaître dans une lumière resplendissante une « belle dame » en pleurs qui s’adresse à eux. Le soir, ils en parlent à leurs maîtres. La veuve Pra (dite veuve Caron), maîtresse de Mélanie, se dit d’avis qu’ils ont vu la Sainte Vierge et on engage les enfants à tout raconter au curé de La Salette. Ils le font le lendemain dimanche au matin. Le curé pleure d’émotion, prend des notes et, de nouveau en larmes, parle du fait dans son prône.
Cliquez ici pour en savoir plus !
Le lieu est également l’objet de pèlerinages motards, pour ceux que ce genre d’événement intéresse :
Si le site ne présente guère d’intérêt pour ce qui concerne l’architecture, la vue depuis cet endroit est magnifique :
Je me fais une sympathique pause pique-nique sur la terrasse avec vue imprenable sur la chaîne montagneuse.
Je reprends ensuite ma fidèle monture pour redescendre et me diriger vers ma prochaine étape : le barrage du Sautet.
On arrive sur les bords du lacs, et l’on rejoint le barrage du Lac du Sautet
Ce lac s’étend sur près de 350 ha à la croisée des départements des Hautes Alpes et de l’Isère.
Le barrage a été construit entre 1930 et 1935. Sa voûte de 126 m de hauteur retient, en 2012, 90 millions de m3 d’eau dans un canyon du Drac.
Celui-ci est profond de 200 m, et parfois large de 7 m seulement.
Je fais un petit détour par le village de Les Payals, histoire de remonter sur le plateau pour profiter de la vue :
Mon roadbook fait ensuite un détour pour rejoindre Mens, pour passer par le Col des Acacias.
Après quelques kilomètres sur la très fréquentée D1075, je prends à l’Est en direction de la Drôme Provençale sur la D539.
Cette route magnifique passe par le Col de Grimone et les Gorges du Gats.
A la fin des Gorges des Gats je ne file pas tout droit sur Châtillon en Diois, mais je décide d’emprunter une toute petite route pour rejoindre la D93. Il est bon parfois de sortir des sentiers battus !
La route n’est pas large mais tout à fait praticable et pas vraiment bosselée et nous mène au Col de Miscon.
On arrive ensuite au Claps de la Drôme
En 1442, une assise se détacha du flanc sud du Pic de Luc (au-dessus de Luc-en-Diois). En glissant, elle vint heurter en aval un éperon calcaire. Cette masse rocheuse se divisa, se brisa en blocs énormes et barra la Drôme en deux points. Ainsi se forma en amont le Grand Lac (5 km de long environ, 300 hectares de surface) et en aval, le Petit Lac (6 hectares).
Le lac a son histoire : il donna lieu à des conflits entre seigneurs et riverains. Il devint en 1561, la propriété des Chartreux de Durbon. Ils en firent une réserve de poissons pour leur monastère, mais eurent quelques peines à le défendre des maraudeurs. Il fallut l’intervention du Parlement de Grenoble puis de Louis XIV lui-même. Finalement, les maléfices reconnus[non neutre] de ces rives marécageuses firent envisager en 1753 son assèchement. Mais des rivalités engendrèrent de nouveaux procès et retardèrent les travaux jusqu’en 1788… Et ce fut après la Révolution, en 1804, que sera percée la roche par où s’écoulent les eaux du « saut de la Drôme ».
La nécessité d’éviter le Claps lors de la construction de la ligne de chemin de fer du « Briançonnais » (Valence – Briançon) au début du xxe siècle, a également valu au site un viaduc, long de 244 m et de 44 m de hauteur, dont le tablier métallique a été entièrement reconstruit.
Ainsi cet éboulement fut en son temps ressenti comme une catastrophe. Il donna lieu par la suite à d’incessantes mésententes locales. Il est devenu aujourd’hui un « site classé », cher aux habitants du Diois, et une des curiosités du Dauphiné.
Source : Wikipédia
On rejoins ensuite Luc en Diois. Il y a une pompe à essence à la sortie du village pour ceux qui ont besoin de faire le plein. L’itinéraire repart alors dans les collines de la Drôme Provençale, par la D61. On grimpe dans la montagne par de savoureux virolos.
On passe devant le site du Serre de l’Ane.
Typique de la Drôme des collines, ce type de paysage est issu de l’érosion et des variations d’usure des différents types de roches.
Au loin la montagne nous montre également quelques cheminées de fées en formation.
Voilà c’est la fin de cet itinéraire. Je vous invite donc vivement à le parcourir pour découvrir ces merveilles de nature et ces paysages magnifiques.
Et bien sûr n’hésitez pas à me contacter si vous désirez avoir des informations sur le sujet, où si vous avez besoin d’un guide pour venir dans le coin !
CLIQUEZ ICI POUR DECOUVRIR LE ROADBOOK
Pour transformer les liens GoogleMaps ci-dessus et les intégrer dans votre GPS c’est très simple !
Suivez donc les étapes suivantes :
1- Téléchargez ITN Converter
2- Copiez l’URL de GoogleMaps
3- « Ouvrir fichier » et coller l’URL en modifiant le lien Googlemaps dans le format de votre GPS
C’est simple, rapide, et de plus vous permettra de vivre une expérience sympathique sur ces routes magnifiques !
No Comments