Le Pont du Gard, Uzès et le Guidon du Bouquet
Je vous propose une balade dans le Gard, pour découvrir le village d’Uzés, le Pont du Gard…
…et une endroit magnifique répondant au doux nom de « Guidon du bouquet ».
Tout cela est à découvrir dans le Nord du Gard, au Sud des Gorges de l’Ardèche.
Ce petit coin de paradis regorge de routes magnifiques et autres points de vue qui vous laisseront j’en suis sûr un souvenir mémorable !
Voici une carte vous montrant l’endroit où je vous emmène aujourd’hui :
La balade commence à Pont St Esprit, et de là nous partons dans la forêt…
Nous empruntons la fabuleuse D23, viroleuses à souhait. Cette route sillonne dans la forêt, ce qui est idéal en été pour ne pas trop souffrir de la chaleur en période estivale. Le jour de ma balade on était encore en hiver, donc pas de risque de ce coté là ! Avantage à cette période de l’année, les arbres sont dénudés et l’on peut ainsi profiter du paysage.
Bien sûr ces virolos vous inciterons à mettre un peu de gaz, mais je vous suggère de ralentir le rythme au milieu de l’itinéraire et de tourner à droite dans une petite route qui descend dans la forêt. Elle vous mènera ainsi à la Chartreuse de Valbonne, un lieu superbe et chargé d’histoire !
La Chartreuse de Valbonne
Fondée en 1204, la Chartreuse de Valbonne est un monument historique du XIIIème siècle. Sa toiture est une merveille d’architecture et de couleurs !
Une communauté de moines suivant la règle de Saint Bruno vécut en ce monastère jusqu’en 1901. De l’église à la chapelle des reliques, du petit au grand cloître, ou en suivant la visite d’une cellule de moine, on peut imaginer ce que fut la vie des chartreux à l’intérieur du monastère et découvrir cet univers de silence et de solitude.
Dès le 11e siècle, un petit monastère de religieuses bénédictines fut bâti dans la vallée. Pour des raisons de sécurité, il fut abandonné à la fin du 12e siècle.
L’évêque d’Uzès, Guilhem de Vénéjan, attentif au péril hérétique que représentait l’expérience cathare pour les états du Comte de Toulouse, demanda à l’Ordre des Chartreux de construire un nouveau monastère.
Ainsi, fut fondée le 10 février 1204, la 41e maison de l’Ordre des Chartreux où vécut jusqu’en 1901 une communauté de moines suivant la règle de Saint Bruno.
Du Xe à la Guerre de Cent ans
Les débuts furent difficiles ! La dizaine de religieux arrivée dans la forêt de Bondilhon dut défricher et rendre habitable le vallon.
Cette vallée rendue fertile par le labeur constant des chartreux devint ainsi « vallis bona », Valbonne. Grâce aux nombreuses donations, les chartreux se trouvèrent à la tête de grands domaines sur la région. Ils redistribuaient cependant une grande partie des dons reçus aux nécessiteux de la région. Tout cela ne pouvait que susciter jalousie de la part des grands voisins. Les conflits avec le prieuré Saint-Pierre de Saint-Saturnin-du-Port (Pont-Saint-Esprit) en sont l’illustration.
De la Guerre de Cent Ans à 1780
La guerre de Cent Ans qui conduit le pays à la ruine, voit naître les « routiers », ou « grandes compagnies », qui pillent, rançonnent et dévastent les campagnes. La Chartreuse de Valbonne n’est pas épargnée. Des établissements aussi vastes et isolés que ce monastère, peu aptes par leur vocation aux parades de défense, étaient très exposés. En 1585, la Chartreuse est dévastée et incendiée. Quatre siècles d’archives partent en fumée !
La Grande Chartreuse envoie de nouveaux pères pour la restaurer et la repeupler. Les travaux commencent dès 1593 et les cellules peuvent être réoccupées dix ans plus tard. Un prieur énergique, François Laurent, assure la sécurité du monastère et permet ainsi le retour d’une vie conventuelle régulière au monastère.
De 1780 à 1901
La rénovation et la reconstruction de la Chartreuse est achevée lorsqu’ intervient la Révolution de 1789. Les biens de l’Eglise étant mis à la disposition de la Nation, les temporels des chartreuses deviennent biens nationaux.
Le 13 février 1790, les ordres religieux ayant été supprimés par décret, les religieux des chartreuses sont dispersés. Le dernier père quitte Valbonne le 1er octobre 1790.
Comme pour les autres chartreuses, des inventaires sont alors dressés par les officiers municipaux. Mais la Chartreuse de Valbonne est la seule « maison » à ne pas connaître la vente car il était projeté d’y installer une école. Ce projet n’ayant pas abouti, le monastère et ses terres sont remis à l’hôpital de Pont-Saint-Esprit.
En 1822, la commission administrative chargée de la gestion de la Chartreuse parle de ruines, tout ayant été pillé, vendu ou récupéré par les communes avoisinantes… Décision est prise d’une vente aux enchères. Le 28 janvier 1836, les chartreux rachètent le monastère.
Une fois encore la Chartreuse de Valbonne va renaître de ses cendres ! La chapelle des familles et celle des reliques sont de cette époque. Le chant grégorien retentit à nouveau à l’intérieur, les champs se couvrent de belles cultures à l’extérieur et les écuries sont repeuplées. Les étrangers et nécessiteux sont accueillis dans la cour.
Alors que la Chartreuse a retrouvé vie et sérénité, une querelle intervient au niveau de l’Etat à propos de la « question laïque ». La loi 1901 place les congrégations sous le contrôle de l’Etat. Les moines de Valbonne, refusant de se soumettre, sont contraints à l’exil. Ils partent pour l’Espagne.
Cette fois, les moines doivent définitivement abandonner leur Chartreuse et Dom Gorce, dernier prieur, quitte Valbonne le 30 septembre 1901.
Après 1901…
Abandonné, le monastère fut racheté aux enchères en 1926 par le Pasteur Philadelphe DELORD. Il y fonda ainsi l’Association de Secours aux Victimes Maladies Tropicales afin de soigner à l’époque les victimes de la lèpre. L’ASVMT est toujours propriétaire du monastère et d’un domaine de quarante hectares. Elle gère aujourd’hui l’ensemble des activités touristique, viticole et culturelle de la Chartreuse de Valbonne.
Horaire des visites
D’avril à septembre, visites 7/7 jours, de 10h00 à 18h00 (de 10h00 à 19h00 en juillet et août)
D’octobre à mars, uniquement samedi et dimanche de 11h00 à 17h00
Tarifs des visites
Visites libres 5 €
Visites guidées
– Juillet et août : 3 horaires 11h00 – 14h30 – 16h00, tarif : 5 €
– En dehors de cette période: sur réservation 6 € pour 10 à 20 personnes, au delà 5 €
Gratuité pour enfants jusqu’à 12 ans, demi-tarif pour les 13 à 18 ans
Pour plus de renseignements sur le site et l’accueil du public :
www.chartreusedevalbonne-monument.com
Tél (33) 04 66 90 41 24
Le charmant village de Goudargues
Nous nous dirigeons ensuite dans ce charmant petit village dont le nom de Goudargues vient donc du latin « Gordanicus » qui signifie « gour d’eaux ». La ville est en effet traversée par La Cèze, qui rend cet endroit très romantique. En été les terrasses fleurissent le long de la rivière, et l’on peut manger à l’ombre des arbres. Je vous conseille également d’y venir le mercredi matin, jour de marché, pour connaître l’ambiance typique des bourgs du sud de la France.
Les origines du village de Goudargues sur le site actuel remontent à la fin du VIIIème siècle, lorsque Guillaume d’Aquitaine y défait les sarrasins. Il fait donc ériger un oratoire sur la colline en l’honneur de Saint Michel dont il reste peu de vestiges. Puis l’abbaye de Goudargues est fondée au début du IXème siècle. On peut encore voir l’église de XIIème siècle, transformée au XVIIème et au XIXème siècle.
Perpendiculairement au flanc Est de l’église actuelle se trouve une salle voutée en berceau du XIIème siècle, dite « Salle capitulaire », probablement l’ancien réfectoire, qui accueille aujourd’hui de nombreuses activités culturelles.
En s’appuyant sur son environnement, sur son patrimoine architectural, sur la forte présence de l’eau, sur la diversité des espaces publics et sur la ténacité de ses habitants, ce village est devenu le pôle essentiel de la moyenne vallée de la Cèze et le seul village offrant toute la palette des commerces et des services.
Et bien sûr à Goudargues on joue à la pétanque…
Notre roadbook nous émmène ensuite sur la D6, puis l’on bifurque à droite sur la petite D166.
Le Panorama de Sabran
Vous découvrirez alors le village de Sabran et sa vue magnifique sur la campagne environnante.
La route qui mène au village est un pur délice pour tout motard qui se respecte !
Une fois arrivé au village, vous pouvez garer votre monture sur le parking et faire une courte marche jusqu’au sommet de la colline.
Là se trouvent les ruines du château du XIe siècle et une chapelle qui dominent la vallée.
On y trouve également une catapulte !
La vue depuis cet endroit est magnifique. On domine les vallées environnantes.
Ce petit roadtrip nous fait ensuite traverser le village de Mégier.
On y observe un charmant petit lavoir en face d’un grand bâtiment mitoyen d’une vieille chapelle.
En s’éloignant la route nous offre une vue sur le village
On arrive ensuite à Cavillargues.
Le site du Pont du Gard.
Notre roadbook nous emmène ensuite sur le magnifique site du Pont du Gard !
« Pont-aqueduc construit par les Romains au 1er siècle de notre ère, il est exceptionnel par ses dimensions puisque avec ses 49 mètres de hauteur, c’est le pont-aqueduc romain le plus haut du monde. Composé de 3 rangées d’arches superposées (6 arches au premier niveau, 11 arches au second niveau et 47 arceaux à l’origine), ce qui constitue également une réalisation rarissime pour l’époque, le pont est remarquable du fait de son excellent état de conservation qui lui valent aujourd’hui d’être admiré comme un chef d’œuvre du génie créateur humain. C’est le seul exemple de pont antique à 3 étages encore debout aujourd’hui. Près d’un millier d’hommes ont travaillé sur ce chantier colossal achevé en seulement 5 ans. »
Source : www.pontdugard.fr
« Construit vers 50 après JC, sous les règnes de Claude ou de Néron, l’aqueduc auquel le Pont du Gard appartient, alimenta pendant 5 siècles la ville de Nîmes en eau sous pression, en grande quantité. La cité romaine, l’antique « Nemausus », connaît au 1er siècle un tel développement qu’elle décide de se doter d’un aqueduc, à l’instar de Rome, capitale et modèle pour tout l’empire romain.
Cette réalisation donne à la ville (qui compte alors 20.000 habitants) un prestige nouveau : fontaines, thermes, eau courante dans les riches demeures, salubrité des rues contribuent à l’agrément et au bien-être dans la cité. Grâce à une pente moyenne de 25 cm par kilomètre, parmi les plus faibles jamais réalisées à cette époque, l’aqueduc acheminait par gravité 30.000 à 40.000 m3 d’eau courante par jour depuis une source située à Uzès, sur une distance de 50 kilomètres jusqu’à Nîmes. »
« La canalisation (specus) de l’aqueduc a une largeur constante de 1,35 m . Elle est recouverte d’une voûte protégée par un enduit de mortier de chaux. Souterraine et implantée en tranchées (ou en tunnels) à 90% de son parcours, elle est soutenue, pour le reste, par des ouvrages adaptés à tous les franchissements : ponts, ponceaux, ponts à arcades continues.
Ces 19 éléments aériens constituent 10% de l’aqueduc. Certaines de ces constructions sont encore visibles le long du parcours d’Uzès à Nîmes et 9 d’entres elles se trouvent sur le site du Pont du Gard, en amont et en aval du Pont. Ces ouvrages antiques sont régulièrement confortés et consolidés. Pour les amateurs, un sentier de découverte balisé longeant ces vestiges est proposé. »
Je vous conseille de faire la visite de la canalisation située au sommet du pont.
Dis comme ça ça n’est pas très engageant, mais en fait pour 3 ou 4€ un guide vous explique bien des choses intéressantes sur le pont, son fonctionnement, sa localisation et son histoire.
INFOS PRATIQUES
Adresse :
La Bégude – 400 Route du Pont du Gard – 30210 Vers-Pont-du-Gard
Tél : 04 66 37 50 99
Site Internet : www.pontdugard.fr
Email : contact@pontdugard.fr
Coordonnées GPS : Lat – 43° 56′ 50 » Long – 4° 32′ 08 »
La magnifique ville d’Uzès
Cette superbe cité est un incontournable de la région !
La naissance de cette ville irait de pair avec la construction du pont du Gard, qui alimentait l’eau de la fontaine d’Eure jusqu’à Nîmes. Évêché à partir du ve siècle jusqu’à la Révolution Française, elle devint duché en 1565. Elle fut durement éprouvée par les guerres de religion et par la guerre des camisards.
La restauration de la ville commença en 1965 grâce à l’une des premières créations de secteur sauvegardé (loi Malraux de 1962).
Je vous conseille d’aller en faire la visite le samedi matin, jour de marché. L’animation du bourg est ainsi la plus forte, et les senteurs et couleurs sont magnifiques. La marché a lieu au centre du bourg sur la place aux Herbes. Lieu ombragée de platanes, très agréable en été, entourée de maisons à arcades, avec au milieu une grande fontaine, cette place est incontournable quand vous visitez Uzès !
Bien sûr le jour du marché l’ambiance est au top, entre les cris des marchands, les discussions dans locaux, les touristes le nez en l’air…
Les marchands investissent toutes les rues du centre ville. Cette ballade est vraiment très agréable. A partir du printemps le marché devient encore plus volumineux, les marchands essayant de profiter de l’afflux de touristes dans la région. Mais en période hivernale, et particulièrement avant Noël, l’ambiance est également très agréable.
La période hivernale est également idéale pour profiter des ruelles du village en toute quiétude…
On observe dans le centre ville superbes façades des XVIe et XVIIIe siècles. Pour une cité aussi modeste, 40 hôtels particuliers inscrits ou classés au titre des monuments historiques font d’uzès une richesse du patrimoine français ! Les rues sont étroites et généralement piétonnes. Déambuler sur leurs pavés vous ramènera instantanément à l’époque médiévale, Renaissance et jusqu’au xviiie siècle.
N’hésitez pas à aller au 10 rue Jacques d’Usés pour découvrir la Fougasse d’Usés !
Voici quelques monuments à ne pas manquer quand vous venez à Uzès :
Les châteaux d’Uzès
Je vous conseille vivement de faire la visite du château d’uzès !
Uzès comporte trois tours féodales. La tour de l’Évêché et la tour du Roi, magnifiquement conservées à côté de la tour Bermonde, la plus haute de 42 mètres au sein du Duché. Les enceintes et les logis de ces châteaux urbains, témoignent de la façon dont les seigneuries languedociennes étaient partagées au gré des successions, voyant coexister des tours féodales les unes à côté des autres. La tour de l’Évêché, surmontée d’un campanile, dépasse la tour Bermonde.
Le clou de la visite est sans nul doute l’escalier en colimaçon de 135 marches que l’on monte pour accéder à la terrasse, qui culmine à environ 40 mètres. De là on jouit d’un superbe panorama à 360° sur la cité !
Cette photo est issue du site internet www.ailleurs-et-uzes.fr, qui organise de sympathiques balade en 2cv pour découvrir la région.
Une autre façon originale de faire du toursime dans le coin et l’occasion d’avoir toutes les infos d’un passionné de la région !
La Tour Fenestrelle
Autre monument à ne pas manqué quand on se rend à Uzès !
Elle doit son nom aux nombreuses ouvertures que l’on observe sur ses murs. On ne peut s’empêcher en la voyant de penser à la tour de Pise…
Monument le plus symbolique de la ville, après le Duché et le château des ducs d’Uzès, elle est haute de 42 mètres et date en partie du XIIe siècle. Il s’agit d’un clocher de type circulaire unique en France qui rappelle l’architecture lombarde italienne. De style roman, c’est un campanile, séparé du gros-œuvre de la cathédrale St Théodorit.
L’église Saint Etienne d’Uzès
Autre lieu à ne pas manquer quand vous passez à Uzès, cette bâtisse de style baroque construite de 1764 à 1774, a été entièrement rénovée durant sept années. Les travaux de réfection de la façade, la protection des vitraux ainsi que la reprise d’une partie de la toiture étaient devenus incontournables pour la survie de l’édifice.
Juste à gauche de cette église vous pouvez emprunter un petit passage qui ne manque pas de charme pour retourner dans les ruelles de la ville.
Uzès, son architecture et ses effets de lumières, est un paradis pour qui aime faire de la photo…
Guidon du Bouquet
La suite de notre itinéraire nous mène sur de petites départementales jusqu’au Guidon du Bouquet.
Cette colline va nous offrir une magnifique vue sur la région !
La petite départementale qui nous mène là-haut n’est pas large !
Cette haute colline culmine à 629 mètres d’altitude.
C’est un spot bien connu des amateurs de parapente.
On a depuis cet endroit une vue magnifique sur la garrigue gardoise, la vallée du Rhône, le Mont Ventoux au loin, et de l’autre coté de cette colline les Cévennes.
Son sommet est couronné d’une chapelle abritant une Vierge ainsi que d’une grande antenne TDF haute de 60 mètres.
On trouve également une vigie utilisée par les sapeurs pompiers pour prévenir les risques d’incendie.
Le site est très apprécié des radioamateurs comme point haut pour établir des contacts radio.
Pour la descente, comme d’habitude, je me laisse aller en roue libre.
J’adore cet exercice car on profite des bruits environnant, du chant des oiseaux… et du moment présent en toute quiétude.
C’est assez marrant aussi de voir la tête des gens quand ils voient passer une moto silencieuse à leurs cotés, et leur surprise car ils ne l’ont pas entendue arriver !
Les routes des collines du Gard
On se dirige ensuite vers le village de Navacelles. Rien à voir avec le cirque de Navacelles, autre site très touristique du Gard, que je vous avais d’ailleurs décrit dans cet article que je vous invite à redécouvrir. Là il s’agit simplement d’un sympathique bourg aux rues étroites et aux maisons de pierres typique de la région.
Bien sûr je m’aventurerai dans les ruelles pour découvrir ce lieu. J’espérais trouver une charmante petite place animée et quelques commerces. Finalement point de petite place mais des ruelles très mignonnes et romantiques à souhait.
Il n’y avait pas trop de monde, normal, car ma balade avait lieu en semaine entre midi et deux. Le week-end est plus animé !
De Navacelles on prend la D37, qui monte dans les collines et vous offre une jolie vue sur les paysages environnant.
On arrive ensuite à Fons sur Lussan, et l’on bifurque sur la D187 pour redescendre dans la vallée.
Cette route, il faut bien l’avouer,ne présente pas un revêtement des plus homogène. La route n’est pas très large et un peu défoncée par endroit, mais tout à fait praticable à moto.
On reprends donc la D187 pour redescendre dans la vallée…
…et l’on a toujours une vue magnifique sur la région en redescendant !
En arrivant dans la vallée on observe à gauche un joli château
Notre route nous mène ensuite en direction du Nord en passant le village de Rochegude.
Et l’on remonte une dernière fois dans les collines par la D979.
Cette portion est un des spots du coin pour motard en quête de sensations fortes et d’angles de folie sur un bitume en parfait état.
Au milieu de la montée n’hésitez pas à faire une pause au Belvédaire de Tharaux qui offre une magnifique vue sur les Cévennes.
Notre itinéraire nous emmène ensuite sur la D167 jusqu’au village de Méjannes le Clap.
Passé le village nous voilà sur une portion très agréable où les petits virolos s’enchaînent dans la forêt.
Un pur bonheur pour amateur de virolos !
La Cèze
On arrive ensuite sur la rivière « LA CEZE » que l’on traverse sur un vieux pont en pierres.
L’endroit respire le calme, la quiétude d’une après-midi tranquille.
C’est un vrai bonheur de traverser ce pays pour profiter de l’instant présent loin des petits soucis de la vie quotidienne.
On repart sur la D980 qui part le long de la montagne et vous offre une superbe vue sur la plaine.
Si vous tournez la tête à gauche, vous aurez une vue sur le village de Montclus et sa forteresse médiévale.
Et une peu plus loin il faut tourner donc à droite pour rejoindre Pont St Esprit.
A partir de là je n’ai plus fait de photos… cette portion étant un vrai plaisir pour qui aime prendre un peu d’angle et profiter ainsi pleinement des capacités de sa moto !
Avant d’arriver à Pont St Esprit, je vous invite à faire une pause sur un terrasse dans le charmant village d’Aiguèze, qui se trouve en bordure des Gorges de l’Ardèche. Il offre une ambiance des plus agréable et une superbe vue sur l’Ardèche.
Voilà c’est la fin de ce petit road trip bien sympathique !
Si vous souhaitez réaliser ce périple, téléchargez le roadbook et la carte ci-dessous
CLIQUEZ ICI POUR VISUALISER LE ROADBOOK !
Pour transformer les liens GoogleMaps ci-dessous et les intégrer dans votre GPS c’est très simple !
Suivez donc les étapes suivantes :
1- Téléchargez ITN Converter
2- Copiez l’URL de GoogleMaps
3- « Ouvrir fichier » et coller l’URL en modifiant le lien Googlemaps dans le format de votre GPS
C’est simple, rapide, et ainsi vous pourrez donc vivre une expérience sympathique sur ces routes magnifiques !